Deux candidats sont en lice, concernant le rachat du club bordelais. Didier Quillot, qui est soutenu par un groupe d’investisseurs, et Gérard Lopez, lequel s’est associé avec Pascal Rigo. Selon L’Equipe, le premier a transmis une offre ferme, mais elle implique que King Street accepte de remettre les capitaux à zéro avant le 30 juin, comme il s’y était engagé devant la DNCG. Or le fonds d’investissement ne l’envisage plus. Quant à Gérard Lopez, il n’est pas parvenu à lever les fonds à temps auprès de Oak Hill Capital Partners et discute avec un autre fonds pour un prêt avec des taux d’intérêt supérieurs à 10 %. Le timing paraît trop juste.
Gérard Lopez a par ailleurs été quelque peu secoué par des révélations concernant sa gestion du LOSC, dont le commissaire aux comptes a effectué un signalement à la justice : la transaction de Victor Osimhen, acheté 81,3 millions d’euros par Naples en juillet 2020, n’aurait par exemple rapporté que 10 millions d’euros au LOSC. On n’imagine bien sûr pas le déchaînement médiatique, si de telles rumeurs avaient couru sur l’OM, qu’il souhaitait reprendre en 2016.
En cas de redressement judiciaire, les chances de relégation des Girondins de Bordeaux sont très importantes. Pour rappel, ils avaient déjà été relégués en 1991, avec Claude Bez, alors qu’ils affichaient un déficit de… 45 millions d’euros (ce qui était phénoménal pour l’époque).