« J’adore l’idée du Big Five européen. Mais sportivement, on n’y est pas. Il y a le Big Four et les autres. Cela fait 25 ans que l’on n’a pas gagné une compétition européenne. Et heureusement que, depuis 10 ans, nous avons le PSG et son président Nasser Al-Khelaïfi qui a énormément aidé le football français et nous a porté à bout de bras sur la scène européenne. Sinon je ne sais pas où on serait. Nos concurrents, aujourd’hui, ce ne sont pas les Anglais, les Italiens, les Espagnols et les Allemands, mais plutôt les Portugais, les Russes et les Ukrainiens. Il faut prendre conscience de la réalité ! Mais il n’y a pas de fatalité, et j’espère bien que le champ de réformes que nous avons lancées nous permettra de retrouver la place qui est la nôtre », a lâché le président de la LFP dans les colonnes de L’Équipe.
Le football français sort d’une campagne européenne déplorable. Mais il ne s’agirait pas d’oublier que l’écart avec le top 4 est essentiellement lié aux scandaleuses réattributions des places de Ligue des Champions de 2016, très favorables aux championnats italiens, allemands, espagnols et anglais. Bien que la France ait été lésée, elles avaient été validées par un certain Jean-Michel Aulas, lequel y trouvait apparemment son compte.