« L’équipe était faite à l’image de la ville. Et si on veut que les supporters s’incarnent vraiment, ce n’est pas le maillot, ce sont les gens qui sont dans le maillot. J’ai deux fiertés. La première, c’est qu’on a gagné ces championnats et cette coupe d’Europe avec des budgets identiques à tous nos adversaires. Car que ce soit en France ou en Europe, on n’avait pas derrière une banque qui finançait à fonds perdu des centaines de milliards. Donc on a gagné parce qu’on a été les meilleurs. Et parce que deuxièmement, cette équipe a tout le temps été à l’image de cette ville. C’est-à-dire des mecs spectaculaires, qui faisaient du spectacle, qui se donnaient en spectacle. Que ce soient les Papin, Waddle, Francescoli… Ou derrière Boli, Mozer… C’étaient tous des acteurs. Deuxièmement, ils ont retenu un point essentiel. Le football, c’est un sport collectif. Ce n’est pas un sport individuel qui se joue à plusieurs. Quand le ballon est perdu, tu n’en as pas deux qui mettent les mains dans le short, et neuf qui bossent. Non, tu en as onze qui se bagarrent. Et moi j’insistais toujours pour dire : « Toute votre énergie, elle est pour quand on n’a plus le ballon. Elle n’est pas pour quand on l’a, on a des artistes, ils feront le job. Mais par contre quand on l’a plus, on sort les dents », a-t-il confié sur la chaîne YouTube du président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Il paraît temps de renouer avec ce glorieux passé.