Le dernier rédacteur en chef et présentateur de Complément d’enquête est un amoureux du club marseillais depuis les années Tapie. Interrogé par So Foot, il a donné le nom de quelques joueurs qui l’ont marqué : « Il y en a plein. D’abord le trio magique Waddle, Pelé, Papin, ensuite je pourrais citer les travailleurs comme Pardo, Di Meco, Barton, Lucho ou Beye, mais aussi les artistes qui jouent devant comme Niang, Drogba, Bakayoko, Payet… J’aime les mecs qui mouillent le maillot. Je crois que l’on rêverait tous d’avoir Zidane ou Messi dans son équipe, mais quelqu’un qui a moins de technique, mais qui se donne corps et âme, peut être adulé par le Vélodrome. Actuellement, je reçois beaucoup de messages de supporters. Je les lis, et c’est ce qui ressort. Je suis d’ailleurs persuadé que si vous avez onze mecs qui se défoncent sur le terrain, vous pouvez gagner des titres et aller titiller de grosses équipes. C’est ça aussi que j’aime dans le foot, à savoir qu’une équipe plus petite puisse renverser l’ordre établi. Mais la vraie place de Marseille, c’est de jouer les premiers rôles. »
« Le point crucial, c’était l’entretien avec Pablo Longoria »
Il a également expliqué comment il s’était retrouvé directeur de la communication du club : « Pour ne rien vous cacher, j’étais très triste de ce qui s’est passé après les incidents à la Commanderie avec les groupes de supporters. J’ai donc écrit au groupe McCourt via la procédure d’embauche américaine afin de proposer mes services. Ma candidature est tombée à un moment où s’opérait une restructuration à la tête du club. J’ai ensuite vu Anne Méaux qui fait la communication de Frank McCourt avec son agence Image 7. Elle a validé mon profil. J’ai ensuite passé plusieurs entretiens aussi bien au sein du club à Marseille qu’aux États-Unis et donc en anglais avec les membres du groupe McCourt avant de m’entretenir avec Frank McCourt lui-même ; tout cela a duré plus de deux mois. Le point crucial, c’était l’entretien avec Pablo Longoria, tout s’est bien déroulé, le courant est tout de suite passé entre nous. Ce qui m’a étonné, c’est qu’il avait visionné plusieurs émissions avant de me recevoir et qu’il m’a dit qu’il aimait ma façon de faire. C’est quelqu’un de sérieux qui ne laisse rien au hasard. Pablo m’a dit qu’ils voulaient des gens 100 % passionnés autour de lui et je crois qu’il a perçu cette sincérité chez moi. »
L’arrivée de Jacques Cardoze est à l’opposée de certaines idées de Jacques-Henri Eyraud, concernant le nombre de Marseillais qui devaient travailler au club.