« Il a tout pour devenir un très grand coach. C’est un génie fou. Il a ce génie dans la manière de préparer les matches, de les aborder, dans sa tactique… Pour ceux qui regardent nos matches, ils peuvent voir qu’il est parfois fou sur le bord du terrain. J’en rigole avec lui car je sais qu’il aime Marcelo Bielsa, dont le surnom est « El Loco ». On en parle un peu et je le compare parfois à lui. Bielsa, c’est un « Loco » un peu plus âgé qui sait se contenir. De Zerbi, c’est un « Loco » en un peu plus jeune. Il a souvent du mal à se contenir (rires) », a expliqué l’ancien milieu de terrain de l’OM lors d’une interview donnée à Eurosport.
« Il se passe exactement ce qu’on avait travaillé à l’entraînement »
Il retrouve un peu l’Argentin, qu’il a connu en 2014-2015, dans la méthode de son nouvel entraîneur : « Tout d’abord, il y a des similitudes dans le jeu. Je me souviens qu’avec Bielsa à l’OM, on jouait vraiment très bien. On repartait toujours proprement, j’en parlais souvent avec Steve (Mandanda) qui me disait qu’il avait un rôle important dans les sorties de balle. Mais défensivement, c’était souvent de l’individuel. Avec De Zerbi, c’est différent. On jouait également de manière plus verticale avec Bielsa, alors qu’on prend plus le temps ici pour ressortir le ballon. Mais c’est vrai qu’il y a des points communs entre les deux, comme dans le travail et la durée des entraînements. C’est souvent 2h30-3h de travail. »
Et de préciser sur le contenu des séances : « Tout dépend des jours. En début de semaine, on fait un peu plus de jeu et de conservation de balle. Mais toujours en rapport avec le match qui nous attend. Ensuite, on commence à se focaliser sur la tactique au fur et à mesure de la semaine. On se met souvent en situation à l’entraînement, avec une équipe qui se dispose comme l’adversaire et l’autre qui joue comme nous le faisons. C’est de la tactique approfondie. Et en général, c’est comme ça que se déroule le match. Il se passe exactement ce qu’on avait travaillé à l’entraînement. »
Maxime Lopez se rend compte, comme d’autres avant lui, que le travail est plus pointu à l’étranger. N’en déplaise à Raymond Domenech, Antoine Kombouaré, Frédéric Antonetti et pas mal d’autres…