« Chaque entraîneur est différent. Peut-être qu’il a vu que ce n’était pas encore mon heure. C’était une période un peu difficile pour moi, mais je n’ai pas voulu l’embêter avec ces questions. J’ai laissé le temps faire son oeuvre. C’est ma première expérience en Europe. J’ai pris le temps d’observer les différences tactiques, le pressing, le un-contre-un, les pertes de balle, les contre-attaques… », a-t-il déclaré au quotidien. Il a été surpris par les événements de janvier : « C’était incroyable ! Au Brésil, ça se passe très souvent, mais je ne l’avais jamais connu. Et puis tous les changements, c’est de la folie. J’ai été surtout déstabilisé par les changements d’entraîneurs. Avec Villas-Boas, tout le monde parlait portugais et c’était plus facile pour moi de comprendre les consignes. Là, on parle en espagnol, mais aussi en anglais ou en français. Ça m’aide à progresser, à comprendre davantage. Après, l’aspect tactique et l’intensité des entraînements ne sont plus les mêmes… »
« Je constate que Sampaoli est très exigeant »
Il a apprécié que l’Argentin fasse davantage travailler les joueurs, lors des séances : « Si je pense comme Morgan Sanson qu’on travaille moins en France ? Oui, je pense qu’on s’entraîne un petit peu moins ici. Au Brésil, on s’entraîne plus dans la durée, on reste la journée au centre. En France, on travaille plus dans l’intensité. Mais Sampaoli réussit à faire un mélange, les entraînements sont plus longs et plus intenses. » Il est ravi de travailler avec l’ancien coach de l’Atlético Mineiro : « Je le connaissais du Brésil, où il est très réputé. On dit beaucoup de bien de lui là-bas, que son travail est très intense, porté sur le jeu. Il attend beaucoup des joueurs, dans le pressing ou via les différentes courses. Je ne l’avais jamais vu de près avant qu’il n’arrive à Marseille, mais je constate qu’il est très exigeant. »
Luis Henrique totalise pour l’instant 4 passes décisives en 18 apparitions avec l’OM, dont 6 en tant que titulaire.