Dans l’édition du jour de L’Équipe, Mathieu Grégoire a donné son sentiment sur les stratégies de mercato des différents clubs de Ligue 1. Après avoir pris l’exemple du transfert de Frank Zambo Anguissa pour illustrer le « panic buy », le journaliste s’en est directement pris à Pablo Longoria, dont il a résumé le travail estival à des troubles du comportement : « Chez d’autres cadors, le « panic buy » est déjà has been. A l’OM, Pablo Longoria a ressuscité le « boulimic buy », cher à Rolland Courbis, de 1997 à 1999, ou à feu Bernard Tapie, seconde époque, à l’été 2001. On achète, on vend, on sous-pèse, on recave, on envoie la paire d’as et les dollars, sans jamais s’arrêter, parce que c’est excitant et qu’un transfert, avorté ou non, fait plus parler à Marseille que le résultat d’un match », a-t-il écrit dans son édito.
Pablo Longoria ne régale pas Mathieu Grégoire, mais il n’est pas le seul. Le mercato lyonnais est lui très finement qualifié de « rachitic buy ».