Le champion du monde 1998 ne croit pas que les choix opérés par l’Américain seront payants, sur la durée : « Je ne pense pas que ce soit un choix durable (Longoria, ndlr), je pense que c’est un choix par défaut. Il n’y avait pas vraiment de solutions, car ils ont tout fait dans l’urgence et le problème de l’OM c’est cette instabilité. Il faudrait qu’il y ait un projet à long terme et on ne le voit toujours pas. Donc c’est une adaptation à une crise avec les supporters. Ils ont coupé la tête d’Eyraud pour satisfaire les supporters et puis ils ont mis celui qui était là à la place pour faire cette continuité. Mais ce n’est pas cohérent sur le plan de la durée », a-t-il déclaré au micro de TF1.
Il considère que l’OM devrait avoir un président comme Jean-Michel Aulas : « Il faudrait un président comme Jean-Michel Aulas à Marseille, quelqu’un qui a un vrai cap, une stratégie d’entreprise, une stratégie sportive, qui incarne le club, qui est là dans les moments difficiles, qui protège l’équipe, a poursuivi le Basque. Il n’y a jamais eu ça à Marseille depuis Tapie et c’est pour ça qu’il n’y a pas de résultats. Ils ont besoin de cette stabilité, mais je ne la vois pas avec ces changements d’entraîneur et de président, je ne vois pas un cap solide être passé à Marseille, je pense que dans un an, on va refaire le même débat. »
Il n’y a évidemment pas qu’un modèle de gérance qui fonctionne dans le football. Le passage de papet Diouf l’a notamment démontré.