Le natif de Marseille a porté le maillot de l’OM entre 1995 et 1999. Il a disputé 12 matchs, toutes compétitions confondues. Il a été intégré à l’équipe première, lors de l’intersaison 1996 : « Cet été-là, on m’appelle pour intégrer l’équipe première de Gérard Gili, qui venait de remonter en D1, se souvient l’ancien arrière gauche, âgé de 43 ans. Ma première apparition, c’était grandiose. Je rentre et sur mon premier ballon, j’ai un face-à-face avec le gardien, que je rate… Ce sont des souvenirs ancrés qui ne pourront jamais s’effacer. Une fierté d’avoir joué à l’OM », a-t-il déclaré dans les colonnes de La Provence.
« Ca m’a forgé un état d’esprit »
Son meilleur souvenir fait écho à sa première apparition : « Ma première apparition sur la pelouse du stade Vélodrome (OM-Guingamp 1996), Gérard Gili me fait entrer dix minutes. C’est l’un des plus beaux souvenirs de ma carrière. Fouler cette pelouse, avec le stade plein, ça fait quelque chose. Je n’oublierai jamais. » Il a également un grand regret : « La finale de l’UEFA à Moscou, perdue contre Parme (en 1999). J’étais remplaçant, je ne suis pas entré, le contexte n’a pas aidé. Ca aurait été l’apothéose que l’OM regagne une coupe d’Europe. En plus, j’étais sur la feuille, ça aurait été le top. Je pense que je n’ai pas eu, non plus, à cette époque le caractère plus affirmé pour m’imposer davantage dans cette équipe. Il y avait une grosse concurrence mais, arrivé à un certain âge, je me suis rendu compte que si j’avais eu plus de conviction, j’aurais pu m’imposer. Mais, avec des « si », on refait le monde… Il y avait beaucoup de stars, comme (Fabrizio) Ravanelli, Laurent Blanc, (Robert) Pirès… J’en garde un très bon souvenir, ne serait-ce que s’entraîner avec des joueurs comme eux. C’est exceptionnel, ça m’a forgé un état d’esprit pour enchaîner dans les 400 matches en L1-L2. »
Martial Robin a ensuite évolué à l’AC Ajaccio, Grenoble et Istres.