« Je comprends parfaitement qu’il parte, il n’avait plus l’air de se sentir à l’aise dans ce club », a déclaré l’ancien entraîneur marseillais dans La Provence. Il est convaincu qu’AVB est parti à cause des événements de samedi : « Je pense aussi que c’est lié aux événements qui ont eu lieu ce week-end. Quand on est entraîneur, on a besoin de ressentir un environnement positif, de confiance. L’atmosphère à la suite de ces heurts a dû le positionner dans une situation de fragilité, c’est évident. »
« Pour réussir, un coach a besoin d’une protection »
Il ne sait pas qui pourrait prendre sa succession, mais pense que son travail est rendu compliqué par l’attitude de Jacques-Henri Eyraud. Il considère que le président de l’OM doit davantage protéger ses entraîneurs : « Il ne faut pas forcément un grand nom… S’il y a un grand entraîneur, mais que le président n’a pas de charisme et n’est pas reconnu par les supporters, ça ne fonctionnera pas. Pour réussir, un coach a besoin d’une protection, d’un guide à la tête du club, d’un paratonnerre comme pouvaient l’être Bernard Tapie ou Pape Diouf. »
André Villas-Boas paraît effectivement avoir lâché le club au pire moment. L’OM est dans une situation très délicate. Espérons déjà un rebond, sur un malentendu, face à Lens.