Di Meco n’aime plus la comm’ de Villas-Boas

Comme Daniel Riolo, Eric Di Meco regrette qu’André Villas-Boas se plaigne trop, après les défaites.

Eric Di Meco

« Villas-Boas m’a habitué à mieux au niveau de la communication. Quand il est arrivé la saison dernière, il faisait l’unanimité à Marseille à ce niveau-là parce qu’il était souvent lucide, il prenait toujours ses responsabilités. Je ne sais pas ce qu’en pensent les supporters. Je dis simplement ce que j’ai ressenti quand je l’ai écouté. Je trouve ça dommage surtout qu’il maîtrisait plutôt cet exercice et ça contrastait tellement avec Rudi Garcia que sa communication était très appréciée ici », a estimé le consultant au micro de RMC.

« Il ne faudrait pas que Villas-Boas perde ce côté qu’on a aimé »

Et de poursuivre : « Chaque fois qu’il y avait un mauvais résultat ou une erreur, il disait : ‘c’est ma faute’. À la fin de l’année, souvenez-vous de ce qu’il avait dit : ‘si on n’est pas dans les places européennes, je partirai’. Mais là, il se ‘Garciarise’. Ce n’est pas une insulte vu que Rudi marche bien avec Lyon. Mais il ne faudrait pas que Villas-Boas perde ce côté qu’on a aimé quand on l’a vu arriver, c’est-à-dire lucide, cash dans les conférences de presse, toujours classe. C’est aussi parce que c’est plus facile de communiquer dans la victoire que dans la défaite. L’an dernier, quand il avait cette communication surprenante pour nous, je me demande si ce n’était pas parce qu’il se disait qu’il était là pour un an. C’est facile quand tu te dis : ‘bon bah je ne vais pas rester’. Tu peux faire le gentleman. Et là j’ai l’impression qu’il se projette un peu plus sur le long terme et que du coup il est agacé d’être critiqué. C’est une impression. »

On peut quand même se demander si le technicien portugais n’est pas obligé d’aller au front en raison du manque de présence de ses dirigeants. Que ce soit en termes d’arbitrage ou face aux médias, l’OM a besoin d’être défendu.

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