Au micro de Téléfoot, l’ancien défenseur des Bleus a sérieusement envisagé que l’OM ait mis la pression sur le club stambouliote pour l’empêcher de jouer, losqu’il était en Turquie : « C’est mon avis et j’en suis quasi sûr. J’ai des preuves ! Des gens m’ont dit clairement : c’est comme ça, tu ne pourras pas jouer. Je disais à l’entraîneur : « Fais-moi jouer deux, trois ou quatre matchs, je suis le meilleur défenseur de la Turquie. Il me disait : « Oui c’est vrai tu es le meilleur à l’entraînement, tu es le meilleur partout. » Je ne comprenais pas », a-t-il lâché au micro de TF1.
« Eyraud a voulu salir mon image »
Son raisonnement est imparable : « Je lui ai demandé pourquoi, poursuit-il. Il m’a répondu : « C’est comme ça, c’est le football. Je ne peux pas t’expliquer. » Dans ma tête, j’ai compris… Pourquoi l’OM aurait fait ça ? Pour appuyer leur pseudo-pensée : dire que je ne suis plus footballeur. Si je rebondissais à Fenerbahçe, que je jouais et devenais un leader, ça pouvait faire comprendre qu’ils avaient tort. C’était sans doute leur crainte. » Il a ensuite confié le mal qu’il pensait de son ancien président, Jacques-Henri Eyraud : « Il a voulu salir mon image, me faire passer pour un mec qui ne joue plus au football et qui n’aimait pas le football. Alors que ce n’est pas vrai… J’ai juste connu un moment difficile d’après Coupe du monde. (…) J’aurais pu avoir la chance de rebondir avec un coach comme Monsieur Villas-Boas. J’étais prêt physiquement et on m’a coupé l’herbe sous le pied, regrette l’ancien international tricolore. C’est pour ça que j’en veux énormément au président de l’Olympique de Marseille. Mais je ne dirai jamais que j’en veux à l’Olympique de Marseille. Je n’associerai jamais Eyraud à l’OM. »
Adil Rami était complètement passé au travers de sa deuxième saison, sous le maillot de l’OM. Et ses rares apparitions avec Fenerbahçe n’avaient pas semblé exceptionnelles. Au total, il a disputé 75 matchs sous le maillot marseillais, entre 2017 et 2019.