« Les Anglais n’ont plus rien à jouer étant donné qu’ils sont déjà qualifiés et assurés d’être premiers de ce groupe. Pep Guardiola a un effectif suffisamment important pour faire tourner et laisser ses cadres au repos. Mais si les remplaçants habituels veulent lui prouver qu’ils ont le niveau, ils peuvent être embêtants. On verra aussi si l’OM fait une rotation pour ce match-là. Car, pour espérer se qualifier, il faudra faire mieux qu’Olympiakos face à un Porto qui n’a pas grand-chose à aller chercher en Grèce. Il faudra un concours de circonstances favorables pour que l’OM soit reversé en Ligue Europa. Cette mission me paraît très, très compliquée, car tout ne dépend pas que d’eux », a considéré l’ancien entraîneur marseillais dans les colonnes de La Provence.
« Il faut jouer dans le camp adverse »
Il pense que la rencontre face à Manchester City se jouera dans les têtes : « L’aspect mental sera déterminant. J’étais surpris de la pauvreté des matches contre Porto et de l’aller à Olympiakos au niveau de l’engagement. C’est vous qui devez instaurer le tempo et le pressing ; les Olympiens ont subi, au contraire. Il faut imposer une présence défensive, un pressing, il faut agresser l’adversaire sans craindre les pertes de balle. Il faut jouer dans le camp adverse, avoir un état d’esprit conquérant, tout ce que je n’ai pas trouvé contre Porto et lors du premier match contre Olympiakos. Au retour, ils ont joué leur match. Si les Olympiens font le même genre de match que contre Nantes, ils peuvent mettre n’importe quel adversaire en difficulté. »
Lors du match aller, l’OM n’avait pas brillé face aux Citizens. Il s’était incliné 0-3, au Stade Orange Vélodrome.