Interrogé par RMC, le spécialiste de la condition athlétique a analysé le cas des joueurs phocéens, lesquels sont confrontés à une période de 19 jours sans jouer, en raison du report du match prévu contre Nice : « On a beau s’entraîner, faire des oppositions, ça ne remplace jamais un match avec ses courses à haute intensité, l’adrénaline. J’ai vu qu’ils avaient joué contre l’équipe réserve, ça compense un peu, mais ça ne peut pas être aussi bénéfique qu’un match. D’autant plus que ça commence à faire un moment qu’ils sont arrêtés et la Ligue des champions arrive tout de suite. Il n’y a pas de meilleur entraînement qu’un match surtout, en matière de distance à haute intensité », a-t-il expliqué à 20 Minutes.
« Tu peux retrouver un grand Payet »
Il pense néanmoins que le staff parviendra à s’adapter : « Après, la première qualité d’un préparateur physique, c’est de s’adapter, d’être capable de changer ses plans. (…) Le point positif c’est que ça laisse du temps pour travailler collectivement un système ou une nouvelle organisation. Individuellement ça permet aussi de créer de nouveaux automatismes, pour les attaquants par exemple. J’ai eu Valère [Germain] à Nice, c’est un vrai buteur, donc ils peuvent travailler sur son sens du but et créer de nouveaux automatismes. » Et d’ajouter : « Si collectivement ce genre de coupure ce n’est pas top, ça peut au contraire l’être individuellement. Avec un travail athlétique personnalisé, tu peux retrouver un grand Payet qui aura perdu du poids. » Il a enfin indiqué « ne pas être inquiet pour l’OM ».
Pour rappel, le prochain match des Phocéens est prévu le 25 novembre (21h00) face à Porto.