« Il se trompe. Il ne me connaît pas. Éric Di Meco, c’est quelqu’un que je connais depuis mes 16 ans, c’est lui qui m’a accueilli au centre de formation de l’OM. Dans les échanges que j’ai eus avec lui (durant le match Porto-OM, en C1, que Di Meco commentait sur RMC Sport), en aucun cas on ne parle du match… La chose la plus importante que doit savoir monsieur Villas-Boas, c’est que je connais trop la difficulté de ce métier pour me permettre de rire de la contre-performance d’une équipe française (l’OM avait perdu 0-3). Je suis plutôt quelqu’un de bienveillant dans la profession, que l’entraîneur soit français ou étranger », a déclaré l’actuel coach nordiste dans un entretien accordé à L’Équipe.
« Ce n’est pas un objectif en soi d’entraîner Marseille »
Il garantit ne pas s’être moqué de l’équipe phocéenne : « S’il a cru que je m’étais moqué ? Oui. C’est faux. (Silence.) Voilà les échanges. (Il lit à voix haute les textos, qui évoquent des histoires de l’époque où ils étaient au centre de formation.) Après, que mon nom soit associé au club… Il y a deux paramètres. Un, je suis marseillais, ma famille vit à Marseille, j’ai été formé au club, j’ai été joueur au club… Et, deuxièmement, mon parcours depuis des années peut laisser penser aux gens que je peux entraîner l’OM. Mais pour moi, ce n’est pas un objectif en soi d’entraîner Marseille. Évidemment, quand vous êtes né à Marseille, que vous êtes formé là… Mais comme lui avec Porto, comme d’autres avec Paris ou Lyon. »
Il n’a pour l’instant pas eu de discussion avec les dirigeants phocéens : « Je n’ai jamais parlé à M. Eyraud ni à l’un de ses collaborateurs. Mes conseillers non plus. Pareil avec Lyon. Je n’ai passé qu’un an à l’OL (comme adjoint, en 2007-2008) et c’est une frustration, mais je devais partir quand Alain (Perrin) est parti. J’ai gardé de bonnes relations à Lyon, M. Aulas sait que je suis un homme honnête et droit. Il s’est créé un lien entre lui, ses amis et moi, mais il n’y a eu aucun contact. Après, je préfère entendre que je vais aller à Marseille ou à Lyon, plutôt qu’aux Caillols (son club formateur), ça prouve que ça va bien. »
Pour rappel, son équipe, le LOSC, occupe pour l’instant la 2e place du classement de Ligue 1, à 5 points du PSG et avec 1 point d’avance sur l’OM.