Le président du PSG était poursuivi pour « instigation à gestion déloyale aggravée », dans le cadre des droits TV des coupes du monde 2026 et 2030. Le Ministère public avait pourtant requis 28 mois d’emprisonnement, avec sursis partiel. Il faut rappeler que la principale charge retenue contre le Qatari, « corruption », était tombée après qu’il ait trouvé « un accord à l’amiable et financier » avec la FIFA, laquelle avait retiré sa plainte pénale (selon L’Équipe).
Pour rappel, le Ministère public de la Confédération (MPC) reprochait à Jérôme Valcke (ancien numéro 2 de la FIFA, donc…) d’avoir favorisé la cession des droits médias à beIN Sports, en échange de « l’usage exclusif d’une luxueuse demeure, la Villa Bianca, située à Porto Cervo, en Sardaigne ». Le quotidien précise : « Un achat de 5 M€ finalisé le 31 décembre 2013 par NAK, via une société dont il a transféré presque aussitôt les parts au frère de l’un de ses proches collaborateurs, au bénéfice de l’ex-secrétaire général de la FIFA. »
La précision suivante du journal est assez troublante : « Dans son jugement, la Cour des affaires pénales du TPF a cependant estimé que l’ancien ponte de l’instance planétaire avait monnayé son soutien à beIN en échange de l’utilisation de la Villa Bianca. Mais elle ajoute qu' »aucun élément n’a permis de retenir que la FIFA aura pu conclure des contrats plus avantageux » pour les droits médias évoqués. Ce qui a fait tomber l’accusation de « gestion déloyale », qui nécessitait de prouver que l’accord entre NAK et Valcke a lésé la Fédération internationale. »
Le MPC pourrait faire appel. En attendant, quand les quotidiens enchaînent les doubles pages sur José Anigo ou l’affaire des transferts de l’OM (il y a quelques années), le président du PSG n’a droit lui qu’à quelques encarts pas trop longs. Il faut croire que cette affaire intéresse moins les journalistes.