Skoblar : « Je soutiens toujours les entraîneurs »

Josip Skoblar a donné son sentiment sur Igor Tudor. L’ancien buteur de l’OM explique qu’il a l’habitude de prendre position pour les entraîneurs, dont il juge le métier trop difficile.

Josip Skoblar

Interrogé par La Provence, Josip Skoblar a évoqué le profil d’Igor Tudor. L’ancien joueur de l’OM garde un bon souvenir de lui : « C’est un garçon très sympathique, mais on m’avait déjà interrogé sur Radonjic ou Caleta Car et j’ai la même position : la nationalité du joueur ou de l’entraîneur importe peu pour moi, ce n’est pas un critère. Ce qui compte, ce sont les performances. Et pour un entraîneur, elles ne dépendent pas que de lui, mais des joueurs, du contexte, du président », a-t-il estimé. Il se méfie des paroles qu’on peut prononcer contre les entraîneurs : « A une époque où sur les réseaux sociaux ou dans les médias, on privilégie toujours les phrases chocs, l’immédiateté, alors qu’un entraîneur, pour être bon, il doit entraîneur une grande équipe. »

« C’est un métier tellement difficile, tellement cruel ! »

Josip Skoblar considère qu’Igor Tudor a été formé à bonne école. Il considère que les Italiens sont parmi les meilleurs : « Je connaissais bien le joueur, je l’avais rencontré quand il évoluait à Split et que j’étais directeur sportif à Zadar. Comme entraîneur, je le connais moins. Il a exercé à droite à gauche, jusqu’à Vérone l’an passé. J’ai beaucoup de respect pour le championnat d’Italie, c’est l’un des meilleurs, tactiquement, on y est très pointu, depuis toujours. D’ailleurs, les entraîneurs italiens sont bons, regardez Ancelotti au Real. Alors, sur ce qu’il a accompli à Vérone, on peut penser que Tudor est un bon, mais tout est relatif. Nouveau club, nouvelle aventure. Pour un entraîneur, comme pour un joueur. Mon préféré, c’est l’Espagnol de Villarreal, Unaï Emery. Le top. Mais à Paris, ça n’a pas marché. Alors, il faut voir les joueurs, les résultats, la confiance des dirigeants. » Et de conclure : « Je suis passé par là, je soutiens toujours les entraîneurs, je prends toujours leur parti. C’est un métier tellement difficile, tellement cruel ! Alors, évidemment, je lui souhaite le meilleur, parce que je souhaite toujours le meilleur pour l’OM. »

Espérons que la situation s’arrange rapidement. Il ne reste que quelques jours pour se préparer pour la reprise de la Ligue 1.

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