« Je veux récolter des fonds pour la cause des femmes battues. Cent mille euros pour mon association. J’accepte tous les « ménages » pour en parler et faire gagner de l’argent. Cette semaine-là, nous jouons le samedi. Je demande au coach le programme pour le dimanche et le lundi. « Dimanche repos, lundi entraînement. » Avec Garcia, on ne peut jamais rien prévoir. Il ne fixe jamais d’une semaine sur l’autre. « Coach, je dois aller aux trophées UNFP dimanche, et lundi j’aimerais bien avoir ma journée. – Ok Adil, comme tu es blessé et que tu ne t’entraînes pas avec le groupe, tu vois ça avec le doc, c’est à lui de décider. (…) En deux ans à Marseille, je n’ai jamais eu à envoyer un message au coach ou au président pour prévenir de mes activités parallèles : « Coach, j’ai un cours de boxe, coach, je pars en crossfit » », a expliqué le défenseur dans sa biographie, dont des extraits ont été publiés par Le Figaro.
« Il est aussi prévu que je ne fasse rien de dangereux »
Et de poursuivre : « Tout le monde était au courant, et personne ne m’a jamais rien dit à ce sujet. Ma journée off, je fais attention, mais je vaque à mes occupations personnelles et d’ailleurs il m’arrive souvent d’en parler sur mon Instagram. Comme mes coéquipiers, quoi. Je n’ai rien à cacher. J’appelle au dernier moment la production de Fort Boyard pour les avertir de ma présence et il est aussi prévu que je ne fasse rien de dangereux. Le mardi matin, à 10 heures, je suis au centre d’entraînement et on ne me dit rien. Personne n’évoque mon absence de la veille, puisque je n’étais pas convoqué, dispensé de séance par le doc. La semaine se passe sans encombre. Je ne suis même pas sur la feuille de match pour la dernière journée de la saison, contre Montpellier au Vélodrome. »
Le conseil des prud’hommes tranchera bientôt dans le conflit qui l’oppose à l’OM. Pour rappel, il a finalement participé à 75 matchs, toutes compétitions confondues, sous le maillot phocéen. Il paraît avoir eu du mal à gérer le titre de champion du monde.