Lors d’un entretien accordé au magazine Le Foot, Jean-Philippe Durand s’est souvenu du match OM-Milan de 1993. Le milieu de terrain craignait que les hommes de Fabio Capello n’ouvrent le score : « Je me demandais à quel moment nous allions prendre un but tellement on était dominés. Jusqu’au but de Boli. En fait, ce genre de match sourit souvent eu premier qui marque. Le Milan avait manqué pas mal d’occasions en première période et s’ils en avaient concrétisé une seule, elle aurait pu être fatale. Tout a basculé à ce moment-là. En revenant sur le terrain, on se sentait fort, avec l’impression que rien de grave ne pouvait nous arriver. »
« La force de cette équipe reposait sur la personnalité de ses cadres »
L’ancien responsable de la cellule de recrutement a commenté le rôle tenu par Raymond Goethals : « Franchement, je ne sais pas trop… Son impact se mesure plutôt dans la durée d’une saison où il avait réussi à trouver sa place, en nous accompagnant, en communiquant bien avec la presse. Pour le reste, une fois qu’on était sur le terrain, il y avait suffisamment de joueurs d’expérience qui avaient une approche collective et une vraie réflexion sur le football pour qu’on se gère tout seul. Quelque part, on n’avait pas besoin de lui. »
Le natif de Lyon a donné son avis sur le niveau de l’OM de 1993 : « On montait en puissance. On avait perdu Waddle, Papin et Mozer, pas mal de changements avaient été effectués dans l’effectif au début de la saison et la force de cette équipe reposait sur la personnalité de ses cadres. Ils avaient tous de grosses personnalités, de gros caractères et avaient déjà pas mal de bouteille. Ils étaient capables de gérer tous les moments forts ou faibles d’un match. (…) Si cette équipe était la plus forte dans laquelle j’ai joué ? Oui, la plus complète, la plus compétitive. »
Jean-Philippe Durand a porté le maillot de l’OM à 194 reprises, entre 1991 et 1997.