Dans son édition du jour, La Provence revient sur la garde à vue de José Anigo, laquelle pourrait être prolongée jusqu’à dimanche. Le quotidien rapporte que l’ancien directeur sportif de l’OM ne s’attendait pas à ce que l’invitation des policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) prenne cette tournure. Il se serait littéralement effondré en larmes.
Le quotidien tente de faire la lumière sur ce qui lui est reproché, ainsi qu’à Jean-Luc Barresi, Michel Campanella et plusieurs membres de « la bande de la Capelette ». La police s’interrogerait sur leur rôle « dans le conflit qui se serait cristallisé autour de l’argent généré par le départ d’Isaac Lihadji », lequel a été recruté par le LOSC, il y a quelques semaines. Certaines personnes auraient investi en recourant à la tierce propriété (ce qui consiste à « acheter des parts d’un joueur » et est interdit en Europe) et entendraient retirer un pactole. Les tensions « se seraient envenimées autour d’un recouvrement de dettes dans le cadre de ces investissements sur le jeune Lihadji ». 17 personnes pourraient être déférées, en vue d’une mise en examen.
L’agent du Lillois a quant à lui assuré « qu’il n’était concerné ni de près ni de loin par ces négociations ». Maitre Emmanuel Molina, avocat de José Anigo, a quant à lui clamé son innocence : « Monsieur Anigo conteste fermement avoir participé à quelque infraction que ce soit et entend répondre avec sérénité aux questions des enquêteurs sur des sujets qui sont à la périphérie d’une procédure qui ne le concerne pas directement. »
Le départ de Lihadji pour Lille est assez inexplicable, étant donné qu’il a sacrifié une saison durant laquelle il aurait bénéficié de temps de jeu et au terme de laquelle il aurait pu négocier un meilleur contrat avec l’OM. Il n’a pour l’instant joué qu’un match avec le club nordiste.