En marge du match remporté par le PSG à Metz, l’entraîneur du PSG s’est dit étonné des décisions de la commission de discipline. Il imaginait vraiment que certains de ses joueurs passeraient au travers, bien qu’ils aient été odieux sur la pelouse : « C’est mieux que je ne dise pas ce que je pense, parce que je ne veux que parler des prochains matchs. Je n’ai jamais vu qu’un gars pour un jaune rouge prenait deux matchs. Je suis très surpris, mais en même temps je ne peux pas être surpris parce que ça vient toujours. (…) Si je pense maintenant à une sanction pour Di Maria, quelques semaines après ce match-là… Je suis très surpris qu’il doive parler avec la commission. Je ne peux pas attendre une suspension pour lui. La seule chose que je peux dire, c’est que je suis très surpris que Paredes ait pris deux matchs pour un carton jaune puis rouge. Je n’attendais rien, j’accepte maintenant. C’est notre défi, on va l’accepter. »
Ces propos du technicien allemand confirment bien que le vestiaire parisien se prend pour la victime et a développé un fort sentiment d’impunité. Les dérapages de fin de match sont bien sûr liés à la frustration de la défaite : comment ne pas voir que Leandro Paredes et Neymar en sont les responsables ? Quant à Angel Di Maria, il a été épargné par des médias trop préoccupés par le cas Neymar, mais mérite une sanction exemplaire pour avoir (vraisemblablement) craché en direction d’Alvaro, alors qu’il sortait d’un isolement lié à sa contamination au coronavirus.