« Je vais vous surprendre, mais on en est arrivé là parce que dans les dix premières minutes, il s’est passé beaucoup de choses, qui nous ont peut-être échappé, dans un premier temps. Et elles montrent un joueur en particulier, Neymar. Quelque part, il a été la poudre qui s’est enflammée tout au long du match. Je m’appuie sur trois éléments : la première faute significative du match a lieu à la 3e minute. C’est Neymar qui l’a faite sur Sakai. Il fait une obstruction, il va le chercher à l’épaule, il le pousse assez violemment. Derrière, Sakai, 3 minutes plus tard, va faire un tacle appuyé, mais il ne touche pas Neymar. Il va recevoir un carton jaune qu’il conteste, parce qu’il se sent un peu lésé. Neymar a provoqué, en quelque sorte, ce carton. Et à la 9e minute, Neymar va bousculer violemment Payet, et ça se terminera par un carton jaune pour chacun des deux joueurs. (…) L’avertissement, ça ne le calme pas, car je pense qu’il a un sentiment d’impunité. Je ne vois pas un arbitre français, aujourd’hui, mais peut-être même au-delà, mettre un carton rouge à Neymar dans une première mi-temps d’un grand match. »
Le Brésilien a été expulsé en fin de rencontre, après avoir donné un coup derrière la tête à Alvaro Gonzalez, le défenseur de 30 ans de l’OM.