« L’entraîneur parisien avait tenu un discours guerrier parce qu’il avait compris que c’était ce qui faisait la différence entre l’OM et le PSG, et qu’il voulait faire passer un palier à son équipe. ‘Guerrier’, ‘nous marcher dessus’, c’était les mots qu’il ne fallait pas employer, car c’était notre point fort, il nous a plus motivés qu’autre chose. Nous avions notre orgueil, du style ‘tu vas voir à qui tu as affaire’. Sur le rapport de forces, nous avons été impressionnants, alors que nous sortions d’une période un peu difficile et que là, il nous a fait faire un pas en avant », s’est rappelé l’ancien défenseur dans La Provence.
« C’est vrai que lorsqu’on revoit certaines images, ça fait peur »
Et de poursuivre : « C’était notre plus, nous avions l’habitude du niveau européen, nous mettions beaucoup d’intensité dans les duels, moi j’y allais pour faire mal. Même si, eux aussi, avaient quelques joueurs qui mettaient des coups. » Il admet néanmoins que ce match de 1992 était très chaud : « C’est vrai que lorsqu’on revoit certaines images, ça fait peur. Il y avait toutefois beaucoup moins de simulations, de joueurs qui pleurent au moindre contact comme aujourd’hui. »
Pour rappel, Casoni a disputé 221 matchs sous la tunique de l’OM, entre 1990 et 1996.