Pardo : « On ne se laissait pas marcher dessus »

Bernard Pardo est impatient de voir le match Brest-OM (2e journée de Ligue 1), dimanche soir. Il a confié les souvenirs de ses passages dans les deux clubs.

Bernard Pardo

L’ancien Phocéen a comparé l’ambiance des stades des deux équipes, lors d’un entretien accordé au Télégramme : « À Brest, le public est chaud et fidèle : il est toujours présent. Je me souviens surtout de notre remontée en 1981 : des instants magiques avec les supporteurs. À Marseille, les deux virages sont chauds avec leurs 30 000 supporteurs ! C’est fabuleux : ils sont tous abonnés. Quand tu es adversaire de l’OM, c’est vraiment impressionnant. Moi, quand je venais au Vélodrome avec un autre club, je n’étais pas le bienvenu, même en étant de Gardanne et enfant du pays », a-t-il confié.

« On était prêts pour « aller à la guerre » »

L’ambiance n’était pas si différence, dans les deux effectifs : « À mon époque, à Brest, c’était solidarité et camaraderie. Nous étions une vraie bande de potes. On se voyait après les matchs, nous mangions ensemble, sortions ensemble, même avec le coach ! À Marseille, il n’y avait que des internationaux. Nous étions potes et on était prêts pour « aller à la guerre ». Nous étions une équipe physique avec les Mozer, Di Meco, Germain, Casoni, Boli et moi. On ne se laissait pas marcher dessus. » Les Olympiens faisaient d’ailleurs aussi la fête, après certains succès : « Pour Brest, mes cinq années dans ce club, cette ville. Je m’y suis éclaté humainement et sportivement. Peut-être les plus belles années de ma vie, de ma jeunesse au moins ! À Marseille, quand nous sommes rentrés de Milan et cette demi-finale de Coupe des Champions : nous sommes tous allés en boîte. On a fait une méga fête. Inoubliable ! »

Pour rappel, Pardo n’a passé qu’une saison à l’OM, en 1990-1991.

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