Lors d’un entretien accordé à Süddeutsche Zeitung, le dirigeant a fait part de ses doutes, concernant le FPF : « Nous aurions besoin d’un règlement qui résiste également à la lettre de la loi. Le fair-play financier doit être réorganisé, plus sérieux et plus durable », a-t-il lancé, alors qu’il est à la tête d’un des clubs très favorisés par son existence. Il n’est en revanche pas favorable à l’établissement d’un salary cap, lequel pénaliserait évidemment la formation bavaroise : « Impossible en Europe, car le droit de la concurrence ne le permet pas. Non seulement les salaires ont augmenté au cours des dix dernières années, mais aussi les ventes. Si nous commençons à réduire les salaires maintenant et que nous sommes les seuls, nous n’obtiendrons plus les joueurs qui nous permettront d’être compétitifs au niveau international au plus haut niveau », a-t-il ajouté.
Le fair-play financier ne semble exister que pour défendre les intérêts de certains gros clubs comme la Juventus, le Bayern, le Real Madrid ou le Barça. Ils ont pris de l’avance en investissant des sommes folles, très tôt, et font la pluie et le beau temps, au sein des instances européennes. L’OM, qui a manqué le bon wagon durant les années Louis-Dreyfus, est l’un des clubs les plus pénalisés par sa présence, en Europe.