« Vous avez noté qu’on avait très fortement critiqué le premier loyer du stade, qui n’était bien évidemment pas assez élevé. C’était de l’ordre de 4 à 4,5 millions d’euros. On a poussé la Mairie à faire une nouvelle négociation entre le stade et AREMA, on a obtenu 5,5 millions d’euros. On arrive au terme de la convention triennale, puisque vous savez que l’on revoit le loyer du Stade Vélodrome tous les trois ans. On veut se laisser le temps d’une saison pour discuter correctement avec l’OM, qui doit être un partenaire et qui doit rester un partenaire, et pour trouver le moyen d’avoir une négociation gagnant/gagnant. Gagnant pour le club, gagnant pour les supporters, gagnant pour les Marseillais et les Marseillaises. Moi, je défends l’intérêt des Marseillaises et des Marseillais. Pas contre le club, pas contre l’OM, pas contre le ballon. Mais il y a aussi des Marseillaises et des Marseillais qui ont besoin d’être défendus dans cette négociation. Si j’arrive à augmenter le loyer, c’est autant d’impôt des Marseillais en moins. Donc évidemment, c’est ce qu’on va essayer de faire », a-t-il confié lors d’un entretien accordé à Gomet.
Pour rappel, l’OM paye déjà le plus gros loyer, en France et certainement en Europe, pour l’exploitation du stade Orange Vélodrome. Deviendra-t-il le dindon de la farce du grotesque partenariat public-privé qui a servi au financement des travaux de l’enceinte pour l’Euro 2016 ?