« On cherche encore à finaliser trois options supplémentaires : un défenseur central (l’entretien a été réalisé avant l’arrivée de Balerdi, NDLR), un attaquant et l’arrivée d’un latéral gauche dépend de l’évolution de Rocchia. Si ça marche plutôt bien, on peut l’essayer. Ça dépend de plusieurs choses, de sa prolongation, des clubs qui s’intéressent à lui et des options qu’on peut avoir dans ce mercato. Malheureusement il s’est blessé », a déclaré le technicien phocéen lors d’une interview donnée à La Provence.
« Sans le FPF, McCourt continuerait à faire des investissements »
Il pense qu’il ne faut pas se louper : « Il est important, car, la saison dernière, on a été l’équipe qui a utilisé le moins de joueurs à plus de 200 minutes. Seulement seize. Ça signifie qu’on a souvent aligné le même onze. En incluant la Ligue des champions, ça devient dangereux. On doit éviter les blessures, on a fait un bon travail à ce niveau-là l’année dernière. » Il travaille avec Frank McCourt : « J’ai donné au propriétaire mes besoins sur les quatre postes que je viens d’évoquer. Si quelqu’un vient à quitter l’effectif, il doit être remplacé avec un joueur de la même qualité. Ça dépendra de qui s’en va et de son importance pour l’effectif. On a décidé d’agir ainsi. Aujourd’hui, de ce que je sais, on n’a pas d’offres pour nos joueurs. Maxime Lopez ? J’ai vu. Mais officiellement, on n’a rien. On a plutôt une bonne relation avec Séville. Je n’ai pas ce type d’information. De toute façon, on est dans une relation ouverte avec les joueurs. Dès les premiers jours, je leur ai dit devenir me voir si jamais ils avaient une offre sportivement et/ou financièrement intéressante pour eux. »
AVB a enfin évoqué l’obstacle que constitue le fair-play financier : « Je ne sais pas. Tout le monde est en train d’attendre l’UEFA sur ce sujet. La situation actuelle n’est pas propice à mettre en place des règles rigides, car tout le monde est en grandes difficultés, que ce soit les clubs ou les entreprises. Il faut voir aussi si la décision pour Manchester City peut pousser un club contre l’UEFA. Ce sont des choses sensibles à analyser. Le propriétaire m’a dit en mai que s’il n’y avait pas le fair-play financier, il continuerait à faire des investissements dans l’équipe. On est dans ce type de limites, on a une équipe compétitive pour la France. Pour la Ligue des champions, ça reste difficile. »
L’OM n’a pour l’instant pas communiqué quant à la saisie du Tribunal arbitral du sport, concernant la sanction grotesque prononcée par le fair-play financier (une amende et une retenue de 15 % sur les futures recettes, alors que le club est déjà en difficulté financière). Sa peine est désormais plus importante que celle de… Manchester City.