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« Je veux le faire pour le plaisir de le faire, avec des amis. On veut faire un bon tour de table, avec des professionnels, des gens qui connaissent la région. Je serais incapable de le faire seul. Ce n’est pas tout de trouver les financiers, il faut trouver les hommes aussi sur le terrain comme Mourad (Boudjellal) qui a bien réussi avec Toulon en partant de rien. Pour le sportif, j’ai opté pour lui. Il sera le président de l’Olympique de Marseille. Il y aura d’autres spécialistes que vous allez découvrir. Des gens qui ont toujours été dans l’OM, le foot, le sport, des noms connus, certains très très connus. Nous ne sommes pas partis à l’aventure. L’équipe est prête à travailler dès demain. L’organigramme est là », a-t-il affirmé lors d’un entretien donné au Figaro.
« Il y a eu des choses négatives dans la presse »
En cas de rachat, l’homme d’affaires tunisien pourrait ne pas être l’actionnaire principal : « Tout dépend du prix final. Je serai actionnaire, mais c’est un tour de table équilibré. C’est le prix qui définit le tour de table et les pourcentages. Mais je peux vous assurer que la liste des gens qui veulent participer est longue. Beaucoup de gens sont intéressés. Vous le découvrirez le temps voulu. Il y a eu des choses négatives dans la presse sur ma personne. Certains m’ont attaqué moi et ma famille, je ne parle pas de la presse noble. On nous a menacés en nous demandant de l’argent. Qu’on dise que je suis capable ou pas de racheter l’OM, ce n’est pas un problème. Mais de là à rendre public le numéro de mes enfants et de ma femme. Non. »
Le projet porté par Ajroudi et Mourad Boudjellal génère pour l’instant de nombreuses interrogations. Ont-ils vraiment les moyens de leurs ambitions ? Le déroulé des discussions avec Frank McCourt devrait apporter quelques réponses.