Interrogé par L’Équipe sur le moment où il s’est senti le plus seul, il a cité le match Parme-OM qu’il a dû regarder à la télévision alors qu’il était suspendu : « La finale de la Coupe de l’UEFA avec Marseille (en 1999) que je n’ai pas pu disputer (il a été suspendu un match), contre Parme (0-3). En demi-finales retour, il y a eu une bagarre générale en Italie (à Bologne, 1-1). Quand vous sortez d’un terrain et qu’on vous fait des cris de singe… Peut-être que c’est une erreur de jeunesse, que j’aurais pu prendre sur moi, rentrer dans le vestiaire et ne rien faire. J’ai fait des gestes qui voulaient dire “continuez car, nous, on va en finale”. Quand les joueurs italiens ont vu ces gestes adressés aux tribunes, ils sont venus en découdre. J’aurais pu être plus intelligent et penser aux conséquences futures, mais je ne tolère pas ce genre de provocations et je ne les admets toujours pas. Des joueurs sont venus me défendre (dont Christophe Dugarry, suspendu 6 matches), je les remercie pour ça. J’ai perdu l’opportunité de jouer une finale, mais je n’ai pas voulu tolérer ça. »
L’attitude des supporters de Bologne était inadmissible, en 1999. Nous sommes en 2020 et la situation ne s’est pas améliorée dans les stades de Serie A : le laxisme de certaines autorités transalpines est juste honteux.