« Un mec comme Lihadji, est-ce qu’un supporter de l’OM peut concevoir dans ce qu’il sait de son club, qu’un jeune du centre de formation se dise : « Pour ma carrière je vais aller à Lille ». Ce sont les clubs les coupables… Le combat qu’il faut mener c’est sur la politique sportive de nos clubs, comment ils travaillent, qui sont nos présidents… Quel rêve est-ce que tu vends à un jeune joueur aujourd’hui ? Nos clubs sont coupables, ils sont les premiers à faire le business. Le gamin à Marseille aujourd’hui qu’est-ce qu’il voit ? Un président qui lui fait honte, une institution qui est chahutée et instable. Lihadji, avec ses agents, ils se sont dit : « On va aller à Lille, parce que là-bas on sait pourquoi on y va, on se montre, et peut être que dans un an ou deux on est vendu en Angleterre ou ailleurs, Bingo ! » a lâché le journaliste sur l’antenne de RMC.
Riolo paraît omettre beaucoup d’éléments, dans ce dossier. Il oublie curieusement le fait que le milieu offensif aurait pu bénéficier de beaucoup de temps de jeu, cette saison (s’il avait accepté la proposition de ses dirigeants). Or il semble primordial de jouer au plus haut niveau, lorsque l’on a 18 ans. On peut aussi penser que la stabilité est essentielle, à cet âge, pour se construire. Le minot aurait enfin pu découvrir la Ligue des Champions, ce qui ne sera pas le cas au LOSC…