FPF : l’OM hésite à faire appel devant le TAS

L’OM a réagi à l’annonce de sa sanction par l’UEFA, dans le cadre du fair-play financier. Il pourrait faire appel devant le TAS (tribunal arbitral du sport).

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« L’Olympique de Marseille prend acte de la décision rendue aujourd’hui par la Chambre de Jugement de l’UEFA. La Chambre a compris la situation sanitaire et son impact sur l’équilibre financier de tous les acteurs du football. Elle a surtout reconnu l’impossibilité manifeste de nombreux clubs à effectuer des prévisions à moyen terme et a souligné le manque total de visibilité sur les perspectives économiques actuelles.

Une sanction visant à exclure l’Olympique de Marseille des compétitions UEFA n’est plus d’actualité à moyen terme et la Chambre a décidé de libérer le club de son accord de règlement signé en juin 2019 et de ses objectifs financiers afférents.

Pour autant, la décision de la Chambre inclut des sanctions financières significatives dans un contexte économique rendu extrêmement difficile par la crise du Covid-19. Le club décidera dans les prochaines heures s’il choisit de faire appel auprès du TAS.

L’Olympique de Marseille rappelle enfin qu’il entend toujours se conformer aux règles du fair-play financier. Il continue à faire du retour à un modèle économique pérenne un objectif absolument majeur », a publié le club phocéen, sur son site officiel.

La sanction implique effectivement une retenue de 15 % sur ses revenus de coupes d’Europe des deux prochaines années, ce qui est énorme et ridicule : cela ne va pas arranger la situation financière d’un club qui éprouve quelques difficultés à se remettre à l’équilibre, après des investissements rendus obligatoires par la période d’austérité qui a précédé son rachat.

Dans la mesure où il ne paraît pas tenir compte de l’endettement des formations et des situations spécifiques de chaque pays (le modèle de gestion ne peut être le même, d’autant que la DNCG limite le recours possible aux crédits), le fair-play financier semble très injuste.

Il ne sanctionne notamment pas des clubs italiens et espagnols complètement à la dérive, ce qui donne l’impression qu’il a été établi pour protéger les « gros » qui ont su prendre le wagon du début des années 2000. On peine à imaginer qu’il survive à une attaque en justice sérieuse.

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