Dans les colonnes de L’Équipe, l’ancien coach de l’OM est revenu sur cet épisode : « Mon choix a déclenché une tempête médiatique et des interrogations. Comme si j’avais fait ce choix pour provoquer le club. Il n’y avait pas de calculs là-dedans, pas de volonté de provoquer les dirigeants et encore moins de mettre Apruzesse dans la merde. J’ai découvert, effaré, les secousses et toutes les interprétations ensuite. Mais ceux qui me connaissent savent que je viens de la formation et d’un milieu modeste. J’ai trop de respect pour l’humain. Je l’ai fait entrer parce que c’était notre seul attaquant disponible. Il avait participé aux séances d’entraînement toute la semaine avec nous. Gignac, Loïc Rémy et Jordan Ayew étaient absents. Raspentino est un joueur de côté. Et, sur le moment, je pense sincèrement qu’il est capable de marquer », a déclaré le technicien.
L’Équipe avait alors titré un article « Livré en pâture », comme si un drame s’était joué à Marseille, ce soir-là. L’attaquant de l’équipe réserve n’a-t-il finalement pas seulement été victime de cette presse qui met la loupe sur les « micro-problèmes » olympiens pour faire le buzz ?