Le bureau et le conseil d’administration de la LFP se réuniront, vendredi, pour évoquer la possibilité de réintégrer Toulouse et Amiens. Le Conseil d’Etat avait estimé que la Ligue ne pouvait pas s’appuyer sur l’ancienne convention, qui devenait caduque le 30 juin, pour empêcher le passage à 22. La nouvelle convention a néanmoins été adoptée par l’assemblée générale de la LFP le 20 mai. Cette idée sera tranchée vendredi, alors qu’Amiens exerce notamment un gros lobbying.
A priori, un passage à 22 constituerait une très mauvaise nouvelle : il provoquerait un accroissement du nombre de journées de 38 à 42, ce qui paraît démentiel, à notre époque. Il entraînerait également une réduction du nombre du montant des droits TV par club, et ce n’est clairement pas le moment pour cela. Pour rappel, Toulouse et Amiens comptaient respectivement 14 et 7 points de retard sur la 17e place (non-barragiste), lors de l’arrêt de la compétition.
Avec la Ligue des Champions, l’OM est contraint d’étoffer quantitativement son effectif. Un passage à 22 formations impliquerait encore de recruter d’autres joueurs.