Dans son édition du jour, L’Équipe revient sur l’audience des Citizens par le tribunal arbitral du sport (TAS), qui a eu lieu mercredi. Il pense que le FPF serait sérieusement ébranlé par une décision favorable aux Mancuniens : tous les clubs sanctionnés pourraient être tentés de faire appel de la même sorte. Et le quotidien indique que si le TAS ne rend pas un verdict allant dans le sens de Manchester City, ce dernier pourrait avoir recours à la Cour de justice de l’Union européenne. Or, il n’est pas évident qu’elle admettrait le FPF comme compatible avec le principe de libre concurrence…
L’OM suit bien sûr de près le combat judiciaire. S’il n’avait jusque-là jamais été sérieusement attaqué, le FPF donne l’impression d’avoir été créé pour protéger les « gros » clubs qui n’ont plus les moyens d’investir, voire les grands championnats qui avaient pourtant creusé l’écart avec les autres par ce biais. Il ne tient notamment pas compte des spécificités fiscales de chaque pays et des dettes des clubs, ce qui semble une aberration. On peine dès lors à imaginer que la justice tolère très longtemps les inégalités qu’il génère.