« Si je ne me serais pas entraîné seul, avant ? C’est vrai. Mais depuis, j’ai véritablement découvert le monde professionnel. À l’OM, j’étais avec de grands pros, mais comme je ne faisais pas totalement partie de l’effectif, je me suis relâché. Le fait de partir à Sochaux m’a permis de grandir. J’ai évolué avec des gros bosseurs, comme Momo (Mohamed) Sissoko, Yohan Mollo… Ça m’a permis de voir ce qu’il me manquait et au fil du temps, je suis devenu un peu plus travailleur. J’aime ça désormais. J’aime me lever le matin et bosser. On était plusieurs dans ce cas, on en a parlé en bas de chez moi et on s’est fixé une reprise pour préparer la saison prochaine. Peu importe où, peu importe comment, je veux être à fond », a-t-il déclaré lors d’un entretien donné à La Provence.
« Je vais me battre, je ne vais rien lâcher »
Le minot espère continuer sa progression, la saison prochaine, et attend de savoir si l’OM compte sur lui : « J’ai progressé au niveau de mon jeu et je veux m’imposer. Si l’OM veut me garder, c’est pour au minimum être la doublure (de Jordan Amavi, au poste de latéral gauche, NDLR). Mais au-delà de ça, j’espère et j’aimerais que le coach (André Villas-Boas) me voie comme un concurrent sérieux. Je vais me battre, je ne vais rien lâcher. Ma priorité, c’est l’OM. Mais je n’ai eu aucune discussion avec le club et s’il ne compte pas sur moi, j’irai ailleurs. »
Certains footballeurs tardent à mesurer le travail qu’implique de devenir sportif professionnel. C’est pourtant bien ce qui fera la différence, tout au long de leur carrière. Et l’on peut imaginer que c’est d’autant plus choquant aux yeux d’un coach comme André Villas-Boas, qui découvre la mentalité des jeunes joueurs français.