« Quand on est dans son bon droit et que les choses se passent non seulement de manière anormale, mais totalement différemment de ce qui se passe dans les autres nations, on est en droit d’attendre d’une part du ministère des Sports, mais aussi de la Ligue, une remise en question de ce qui a été fait, parce qu’évidemment ce qui a été fait n’est pas tout à fait correct », a-t-il lancé au micro du Canal Football Club, dimanche.
« Ce qui a été fait n’est pas tout à fait correct »
Et de poursuivre ce lundi, sur les ondes de RTL : « Mon petit doigt me dit qu’on sera en Coupe d’Europe. Ce n’est pas sûr mais on va faire comme si c’était le cas. On a la chance d’avoir une situation économique qui est probablement l’une des meilleures du football français. Non pas parce qu’on a apporté des fonds propres mais parce qu’on les a fabriqué au travers du modèle développé. »
Aulas a décidé de ne pas prendre de vacances, cette intersaison. Il a oublié que son club n’avait jamais vraiment mérité de se qualifier pour la coupe d’Europe, cette saison, et sait bien qu’à force de répétition, ses propos ont plus de chances d’être entendus. Le Conseil d’État analysera les recours de Toulouse, Lyon et Amiens, le 4 juin.