« C’était paradoxal. Contre les grosses cylindrées, que ce soit en championnat ou en Champions League, on arrivait à s’en sortir, à bien jouer et à gagner. En championnat, on patinait, on était à la peine. On n’avait pas de résultats, les supporters mettaient la pression. Quand on jouait des équipes soi-disant plus faibles sur le papier, on n’arrivait pas à s’en sortir. C’est ça qui était fou cette saison-là », a déclaré l’ancien milieu offensif phocéen dans les colonnes de La Provence.
« C’était ma feinte, j’adorais faire ça ! »
Il revoit parfaitement le but : « Ce qui est marrant, encore aujourd’hui, c’est de revoir cette action avec les commentaires de Thierry Gilardi et Aimé Jacquet. Ils pensent, comme beaucoup, que le ballon est sorti. (rires) Je me retrouve sur le côté, Marcel (Desailly) arrive et, au moment où lui s’arrête, je décide de réaccélérer. C’était ma feinte, j’adorais faire ça ! Je pars, je m’arrête et je repars. C’est ce que je travaillais énormément à l’entraînement. Les gardiens anticipent le centre, c’est normal. Ils ne s’attendent pas à ce que les joueurs frappent dans un angle aussi fermé. La frappe, c’est ce que je veux réaliser, mais j’ai la chance que le ballon entre après avoir touché les deux poteaux. »
Cette saison-là, le club marseillais avait également battu Manchester United, champion d’Europe en titre.