« J’ai lu dans Le Parisien et dans L’Équipe qu’un certain nombre de présidents de clubs s’étaient vantés d’avoir voulu arrêter le championnat parce qu’ils y auraient eu intérêt. Je me dis qu’au moment où l’on fera le bilan exact de cet arrêt, il faudra essayer de savoir ce qui s’est réellement passé. Souvent, après-coup, les gens parlent », a confié le président rhodanien dans les colonnes du Parisien.
« Mes combats ne m’ont pas trop mal réussi »
Et d’ajouter, à propos de cette éventualité et de son possible déclin dans le football français : « Si c’était le cas, il y aurait une plainte déposée pour entente. C’est quelque chose que je ne peux pas imaginer. Si cela arrange certains de penser que je n’ai plus l’image ou le rôle que j’ai joué avant… En septembre dernier, pour la présidence du collège de Ligue 1, je n’étais pas candidat, on me l’a demandé, j’ai été candidat la veille pour le lendemain et j’ai été élu très largement. Si cela fait plaisir à un certain nombre de se penser plus importants qu’ils ne le sont, ça ne me dérange pas. Mes combats ne m’ont pas trop mal réussi. »
JMA ne mesure certainement pas combien sa propre impopularité dessert désormais son club. On ne doute en tout cas pas qu’il s’est fait quelques détracteurs supplémentaires, ces dernières semaines. Et pas seulement dans le foot.