« Nous vous demandons instamment que, comme pour le deuxième tour des municipales, et sous le couvert et le contrôle du Comité scientifique, vous puissiez autoriser dès le 2 juin la reprise des entraînements collectifs par groupe maximum de onze, afin d’envisager en commun avec la LFP une clause de revoyure le 15 juin qui permettrait de décider de reprendre (ou pas) l’activité des matchs à huis clos aux alentours de début juillet », indique son message.
Le patron rhodanien y va de son intervention quotidienne pour tenter de convaincre le monde politique de la nécessité d’une reprise de la saison. Encore une fois, disputer les dix dernières journées n’aurait a priori pas de grosse influence sur la crise économique traversée par les clubs de football, étant donné que les diffuseurs ont résilié leur contrat (avant l’annonce de l’arrêt définitif). En revanche, la reprise pourrait permettre à Lyon de bénéficier d’une chance de revenir dans la course à l’Europe.
Aulas ne paraît donc pas avoir basculé dans la défense de l’intérêt collectif, mais bien être resté dans celui de son club, dont le cours de l’action s’est écroulé, ces derniers mois.