« L’Olympique Lyonnais espère que l’exemple de l’Espagne venant après celui de l’Allemagne permettra de reconsidérer la décision prise en France de façon trop hâtive », a publié le club rhodanien, avant que son président n’en remette une couche dans les colonnes de L’Équipe : « C’est quand même un comble, cette histoire, s’agace le patron lyonnais. Depuis deux mois, les dirigeants espagnols, eux, observent et travaillent en phase avec l’UEFA. Ce qui est paradoxal, c’est qu’ils ont assisté, Javier Tebas en particulier, aux mêmes réunions que Didier Quillot. Je pense notamment à celle du 23 avril. »
« Il faut arrêter de s’enferrer »
Aulas ne comprend pas la décision du gouvernement et des instances : « En réalité, ce qu’ils ont dit à cette réunion avec l’UEFA, c’est « patience ». Quand on voit que nos dirigeants y ont assisté, en tirant des conclusions différentes, on se dit qu’on est vraiment trop cons, excusez-moi du terme. (…) Qui a définitivement arrêté avec la France ? Les Pays-Bas, la Belgique à une journée de la fin, Gibraltar, le Liechtenstein… Mais nos concurrents, ce sont qui ? L’Angleterre, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. Il faut arrêter de s’enferrer. »
Pour rappel, la Bundesliga dispute sa deuxième journée depuis sa reprise, ce weekend. Au-delà du sort de Lyon (qui explique certainement le positionnement d’Aulas), les clubs français pourraient perdre plusieurs centaines de millions d’euros, « compensés » en partie par le prêt garanti par l’État (PGE). On peut imaginer que Aulas aurait été davantage écouté, s’il n’avait pas parlé à tort et à travers, durant le confinement, en proposant des solutions aussi ridicules les unes que les autres et, surtout, tellement avantageuses pour son club.