Selon les informations rapportées par Le Parisien, le président de l’OM a eu « une passe d’armes d’une extrême violence verbale » avec son homologue guingampais. Au point qu’ils se seraient « insultés » et auraient « menacé d’en venir aux mains le jour où ils se retrouveront physiquement ». On peut imaginer néanmoins que le quotidien en rajoute quelque peu… Hier matin, le patron de l’EAG s’était élevé contre un chantage de neuf clubs de Ligue 1, menaçant de créer une société commerciale.
La situation est en tout cas tendue entre « gros » et « petits » clubs. Chacun défend sa part du gâteau de droits TV. Les dernières décisions prises concernent une Ligue 2 à 22 clubs (le comité exécutif de la FFF peut s’y opposer), assortie d’un déplafonnement de ses droits de 10,3 % (les clubs percevront désormais 135 millions d’euros). En échange, le prêt garanti par l’État a été adopté. Il reste maintenant à voir si l’effet boule de neige ne va pas entraîner un passage à une Ligue 1 à 22 équipes, ce qui aurait un impact non négligeable sur le montant des droits TV perçu par chaque club.
Ce n’est pas la première fois que Desplat fait preuve de virulence, lors des AG. Il avait été particulièrement actif pour remettre en cause la répartition des droits TV, pour la période 2020-2024 : cette dernière est désormais plus favorable aux « petits » clubs. Bien sûr au détriment des locomotives. Comme son beau-père Noël Le Graët avant lui, Desplat considère qu’il est plus important d’assurer la compétitivité des « petits » clubs, que des « gros ». On voit comment cela a rendu la L1 plus forte, depuis le milieu des années quatre-vingt-dix…