Dans son édition du jour, L’Équipe fait le point sur les rumeurs de vente de l’OM. Mathieu Grégoire révèle les noms des intermédiaires qui tentent de rapprocher Frank McCourt et des investisseurs « émiriens » importants (l’auteur de l’article juge le conditionnel fondamental les concernant). Les avocats du club olympien leur auraient conseillé de contacter les piliers de l’entreprise familiale, à savoir Barry Cohen et Jeff Ingram. Ont-ils réussi ? Les Américains ont répété au journal que Frank McCourt était « là pour longtemps ». En interne, on considère toujours que « ceux qui propagent ces rumeurs ne cherchent qu’à déstabiliser le club ».
McCourt a réinvesti pour passer la DNCG
Frank McCourt aurait procédé à un abandon de créances de 60 millions d’euros, ces dernières semaines, et réinjecté 20 millions d’euros, séquestrés sur un compte. Ces efforts étaient destinés à éviter un encadrement de la masse salariale. L’Américain se serait récemment entretenu avec Jean-Marc Mickeler (DNCG) et Vincent Labrune (LFP), à qui il a confirmé son engagement sur le long terme. La vente du club reviendra à… ses fils. Et il n’envisage pas l’arrivée d’un investisseur minoritaire. La LFP n’aurait par ailleurs pas été approchée pour un possible rachat de l’OM, comme elle l’a été pour d’autres formations. L’objectif de Frank McCourt serait désormais de rééquilibrer les comptes et de continuer à développer la marque du club.
Le journal indique aussi que des proches d’Hicham Bouajila avaient déjà évoqué l’intérêt de l’homme d’affaires saoudien Turki al-Sheikh, durant le printemps. Ils avaient alors relayé un prix de vente pour l’OM de 300 millions d’euros. Des informations que le quotidien juge invérifiables.