« Là, il n’y a pas besoin de faire venir Sherlock Holmes pour faire une enquête, le responsable de la situation financière de l’OM, c’est Franck McCourt. C’est le propriétaire qui a choisi de s’entourer d’un président inexpérimenté. J’ai entendu samedi qu’il était solidaire de son président. C’est logique. Il a choisi de déléguer, on le tient au courant. Mais il devrait se demander d’où vient ce déficit, et à qui la faute. Ce n’est pas celle de Villas-Boas. La responsabilité a été mise sur Zubizarreta, mais il a fait une intersaison réussie avec un renfort (et non une recrue) par ligne, avec Alvaro, Rongier et Benedetto. »
Rolland Courbis a ensuite décrit Jacques-Henri Eyraud : « Il a des qualités et des défauts comme tout le monde. Et dans quelques années, ce sera peut-être un très bon président, voire un grand. Disons que pour l’instant, c’est un parcours plus que laborieux. La liste des erreurs de recrutement est énorme, sans parler des salaires monstrueux. Et après, c’est arithmétique… Mais président, c’est un métier, et démarrer une carrière à l’Olympique de Marseille, ce n’est pas évident… »