« La lettre de Jean-Michel Aulas ? Je comprends parfaitement qu’on puisse défendre son club et ses intérêts. Mais ce que nous attendons de Jean-Michel Aulas et des autres dirigeants, ce sont des propositions et un comportement qui incarnent l’intérêt général. Or, depuis des semaines, nous avons des prises de position individuelles, des tensions entre les uns et les autres, mais aucune parole collective », a-t-il confié dans les colonnes de L’Équipe.
« Chers présidents de clubs, ayez une parole collective »
Il pense que les clubs de football doivent faire en sorte de stopper leur inflation galopante. Il a réfléchi à des propositions : « Un de ces instruments, c’est l’instauration du ‘salary-cap’, en France et en Europe. Je serais curieux d’entendre Aulas sur cette question. Ça me semble une mesure de bon sens et de pertinence économique. On doit réfléchir ensemble, dès maintenant, à l’avenir du modèle économique des clubs. C’est le moment de mettre tous les sujets sur la table. Pas pour charger les épaules du foot français, car il n’est pas responsable de tous les maux de la société ; il en est même parfois victime. Mais pour que le foot apporte sa pierre à l’édifice de la nation. Alors s’il vous plaît, chers présidents de clubs : travaillez, argumentez, faites des arbitrages entre vous, mais ayez une parole collective », a-t-il poursuivi.
Le président lyonnais serait effectivement pris un peu plus au sérieux s’il défendait l’intérêt général.