Dans son édition du jour, L’Équipe revient longuement sur le rôle tenu par l’Américain, dans le départ de l’Espagnol. Déçu par le mercato, il aurait voulu sacrifier le directeur sportif dès la rentrée 2019. Il lui reprocherait de ne pas avoir « assez valorisé l’effectif, et de ne pas avoir dégraissé ». Le quotidien précise que, bien que le volet des ventes ait été géré par Jacques-Henri Eyraud, McCourt a travaillé avec son président sur le départ de Zubi à l’automne 2019. Ce qui est contraire aux affirmations du Français de vendredi, sur RMC. Le journal fait remarquer qu’un message est adressé au joueur avec le départ de Villas-Boas : « Il rappelle que la réalité financière dépasse les ambitions sportives. »
Les enjeux de cette fin de printemps surpassent certainement ce que l’on peut imaginer. Et l’on peut suspecter quelques stratégies dans la communication tenues par JHE. L’Équipe rappelle que lors des voeux de fin d’année, le président phocéen a déclaré à ses employés qu’il préférait « 100 millions d’euros de recettes supplémentaires à une qualification en Ligue des Champions ». Il indique aussi que le successeur d’Andoni Zubizarreta, qui n’a pas encore été déniché, pourrait arriver d’un autre milieu que celui du football. Il constituerait donc un joli duo avec Eyraud, lequel paraît déjà très en difficulté pour comprendre ce qui se passe sur le terrain et dans les coulisses. Et cela montre certainement où se trouve la priorité des dirigeants de l’OM.