« C’est l’élément déterminant. On perd à Montpellier, on se fait bouger. Là, ça gronde, parce qu’on sait que le plus important, ce sont les matches retour. Et on commence très mal… Dans l’attitude, on n’y est pas du tout. On s’est réuni quelques jours après et on s’est dit les quatre vérités. Toutes les personnes qui avaient quelque chose à dire, des griefs… On a tout posé pour le bien de tout le monde. Il y a eu un avant et un après. Après, on a tous été mobilisés. On n’avait pas le choix, on était à 12 points de Bordeaux. À partir de là, on s’est serré les coudes et on n’a plus perdu. C’était l’état d’esprit », a déclaré l’ancien milieu de terrain dans les colonnes de La Provence.
« Il ne peut pas y avoir qu’un seul leader »
Il pense que la solidarité entre les joueurs a fait la différence : « Sur la photo, on est 25 gamins à avoir gagné le titre. C’est ça qui est important. Peu importe que tu aies joué 5, 10, 15 minutes, 2 matches, 10 matches, tous les matches… Ta part est importante parce qu’elle nous a amenés là. Tous les mecs sont heureux. Ceux qui avaient l’habitude de gagner, on est encore plus content parce qu’on sait que c’est dur. Ça se joue à rien, sur des matches compliqués, à Sochaux à marquer à la dernière minute… Ça t’apprend à être humble. Didier avait des relais, Mamad’ (Niang), Steve (Mandanda), Gaby, Nando… Il ne peut pas y avoir qu’un seul leader. Didier est allé chercher des joueurs sur lesquels il pouvait compter. Tout le monde a profité de tout le monde. Moi, j’avais déjà mes deux enfants, j’habitais à Aix. J’étais cool avec tout le monde. J’aimais bien Steve, j’étais proche de lui, j’aimais bien sa petite bouille ! Ça me ferait plaisir de tous les revoir bien sûr autour d’un repas. »
Cissé a défendu les couleurs de l’OM de 2009 à 2011. Il a joué 77 matchs, dont 67 comme titulaire.