Selon les informations publiées par L’Équipe, la majorité des membres de l’effectif phocéen n’envisage pas de faire d’effort supplémentaire pour aider le club phocéen, ces prochaines semaines. Le quotidien indique que « beaucoup de cadres » sont réticents à aller au-delà de la diminution de la rémunération liée au chômage partiel. Il précise que le blocage est attaché à la relation difficile qu’ils entretiennent avec Jacques-Henry Eyraud, leur président.
Eyraud en froid avec le vestiaire pour des histoires de primes
Le journal croit savoir que les relations entre JHE et les joueurs se sont tendues à la fin de 2019. Les seconds auraient été contrariés « par le sujet des primes de victoires, gelées à la fin de l’été ». Dimitri Payet aurait recadré son président, venu dans le vestiaire durant la série de victoires en L1. Il lui aurait indiqué que sa présence dans cet espace n’était « plus vraiment indispensable ». Et cela aurait conduit Eyraud à ne plus leur visite à l’équipe et à ne plus faire les déplacements avec le groupe.
Les joueurs se montreraient aujourd’hui « intraitables » au sujet des primes de qualifications en C1. Mandanda aurait même demandé « un remboursement partiel des loges que les joueurs louent à l’année à l’Orange Vélodrome », après l’arrêt de la saison. « C’est cruel pour Eyraud, car s’il y en a bien qu’il a traité comme des rois, ce sont les joueurs. De leurs jolis contrats au règlement de leurs moindres problèmes, la nounou, l’avion privé, … », a confié un proche du président.
A la Juventus ou à l’AS Rome, les joueurs ont accepté de s’asseoir sur trois mois de salaires pour aider leur club. Quelle que soit la relation avec Eyraud, on peine à croire que les Olympiens, qui clament très souvent leur amour de l’OM, ne feront pas de geste. Quant au président, si son bilan n’est pas négatif dans tous les domaines, son inexpérience paraît avoir coûté très cher, depuis 2016.