« Je me permets une image que tout le monde va comprendre. Le supporter, c’est l’enfant et Villas-Boas c’est la maman. En gros, elle lui dit : « On va l’acheter le nouveau jouet, mets la pression sur papa. » Donc c’est comme si tu mets la pression sur papa, mais que tu sais que papa n’a pas l’oseille. Où est-ce que c’est intelligent de faire ça ? Villas-Boas est bien conscient que son équipe a des problèmes, qu’ils ont eu du mal à avoir Rongier l’été dernier, que le fair-play financier peut lui tomber sur le coin du nez… Selon moi, il ne doit parler que pour dire « je reste ou je pars » », a lancé le journaliste sur les ondes de RMC. Et d’ajouter : « Là, ça ressemble à de la lâcheté. »
AVB n’a jamais caché être venu pour travailler avec son ami Andoni Zubizarreta. Le duo a d’ailleurs très bien fonctionné, cette saison, et on peut comprendre qu’il envisage de partir si l’Espagnol est licencié par Jacques-Henri Eyraud. Un départ du directeur sportif serait d’autant plus troublant qu’il n’avait pas la main sur le recrutement pendant les années Rudi Garcia et que ce dernier a été soutenu par le président malgré des résultats très décevants et une politique de recrutement très discutable. Le rendez-vous prévu dans les prochains jours promet d’être décisif.