« J’avais regardé le début du championnat, j’avais regardé quelques matchs de l’OL, et puis j’ai découvert Juni lors de l’entretien, je ne le connaissais pas. Tout de suite on a parlé football, jeu, et je pense que ça s’est bien passé. J’étais assez tranquille de mon côté, je n’avais pas spécialement prévu de reprendre. Ce que je n’avais pas mesuré, c’est combien ça pouvait poser problème d’arriver de l’Olympique de Marseille, et pour les Marseillais, et pour les Lyonnais. J’ai été assez naïf sur ce coup-là. Mais je suis très fier d’être dans ce club aujourd’hui », a indiqué le technicien sur la chaîne officielle du club rhodanien.
« J’espère les faire changer d’avis en gagnant des titres »
L’ancien Phocéen n’avait visiblement pas compris que les deux clubs étaient rivaux : « Je sais qu’il y a des antagonismes entre certains clubs en France, mais je ne m’étais pas imaginé ça comme ça. Après, que voulez-vous que j’y fasse ? On préfère toujours être aimé, mais bon… J’espère que les choses changeront avec certains supporters qui ne m’apprécient pas. J’espère les faire changer d’avis avec mon travail, en gagnant des titres avec l’OL. » Et d’ajouter : « Il y a toujours une part de souffrance parce que, encore une fois, chacun préfère être apprécié. Mais je ne vais pas perdre mon temps avec ça non plus, j’ai entraîné à Rome, et quand on est passé à la Roma on peut entrainer partout. À Marseille il y a eu des moments magnifiques, mais ça n’a pas toujours été simple non plus. Il faut avoir une carapace, le cuir épais comme on dit, l’essentiel est de gagner des matchs, d’être bien avec les joueurs et le staff, le reste en découle. »
L’ancien coach phocéen a répété à plusieurs reprises qu’il n’entraînerait pas la Lazio de Rome, par respect pour l’AS Rome. Il voyait les choses différemment, entre Lyon et Marseille…