« Aujourd’hui, on ne peut plus parler formation sans évoquer ces éléments-là. L’entourage des jeunes joueurs a tellement changé. Si Lihadji reste un cas isolé à l’OM, il correspond quand même à une tendance qui n’est pas spécifique à Marseille, je pense. Tous les jeunes du centre rêvent de porter le maillot de l’OM, mais il y a tellement de sollicitations… », a-t-il confié à Eurosport.
« L’époque est à l’individualisme »
Et de poursuivre : « Actuellement, je pense aussi que certains jeunes ont du mal à s’autoévaluer. Il y a encore des gamins qui sont dans une logique positive, où l’entourage sait canaliser. Mais l’époque est à l’individualisme. Et, parfois, même des familles raisonnables peuvent être attentives à des sirènes extérieures. Ça crée un environnement difficile à contrôler. »
Les préoccupations premières d’un minot devraient certainement être de s’assurer une stabilité pour progresser, de gagner du temps de jeu et franchir un à un les paliers. Lihadji a-t-il bien mesuré ce que lui fait perdre une année passée loin des terrains de l’élite ? Il ne paraît pas évident que le contrat proposé par le LOSC le compensera.